Najib AIT ADDI, 21 ans de fidélité et de passion au service du caritatif

« Si je suis chez ADM Value depuis longtemps, c’est parce que j’aime ce métier où nous sommes un maillon d’une grande chaîne de solidarité ».

Je venais d’être diplômé en économie d’entreprise, mais la comptabilité et la finance n’étaient pas vraiment ma passion.
Les centres d’appels commençaient à se développer au Maroc. Par curiosité, je me suis présenté spontanément chez ADM Value, sans répondre à une offre. On m’a reçu immédiatement pour un entretien. C’est là que tout a commencé.

Après mes débuts comme téléconseiller, j’ai rapidement évolué vers des fonctions de management. J’ai d’abord été coach, puis superviseur sur une activité dédiée au Fundraising, mise en place par Network Online d’ADM Value à Rabat.

Une anecdote marquante à cette époque : parmi nos clients, je collaborais avec Pascal Fréneaux, alors Responsable du marketing direct et de la relation donateur chez MSF.
Quelques années plus tard, en 2007, il a rejoint ADM Value pour créer notre propre département Fundraising. C’est à ce moment-là que j’ai pris en charge la production des campagnes caritatives du groupe.

Ce fut un tournant dans ma carrière. Travailler pour des causes solidaires, dans un cadre aussi structuré, est très différent de la gestion de clients “classiques” : il y a une dimension humaine et une responsabilité morale qui rendent ce travail profondément enrichissant.

Je pilote aujourd’hui le département caritatif à Rabat, avec un quotidien structuré autour de plusieurs priorités. Chaque matin commence par l’analyse des performances de la veille, afin d’ajuster les actions à mener dans la journée. J’enchaîne ensuite avec des réunions régulières aux côtés des superviseurs pour suivre les plannings, contrôler les indicateurs clés et m’assurer que l’ensemble des équipes reste aligné avec les objectifs fixés.

Je suis également impliqué dans le contrôle qualité, notamment à travers des écoutes et des calibrages. Mais plus que tout, mon rôle consiste à créer une dynamique collective, à motiver les équipes et à maintenir un niveau d’exigence élevé, au service de nos donneurs d’ordre.

Sans hésiter : sensibiliser, soutenir et accompagner les équipes. J’aime ce métier où il faut à la fois gérer la performance et préserver le lien humain.
Voir mes équipes évoluer, progresser, atteindre leurs objectifs — c’est ce qui me donne le plus de satisfaction.

Et bien sûr, je reste passionné par les opérations de fundraising. Contribuer à des causes utiles, concrètes, solidaires donne du sens à ce que je fais. C’est un métier où l’on sent que chaque action s’inscrit dans un effort collectif.

Oui, beaucoup. J’ai appris à piloter des activités complexes, à analyser des indicateurs, à gérer des KPI, à structurer des plans d’action.
Mais surtout, j’ai appris à placer l’humain au cœur du management. Être à l’écoute, savoir prendre du recul, rester disponible : ce sont ces compétences qui, selon moi, font toute la différence.

Créer un climat de confiance permet à chacun de donner le meilleur de lui-même. Les résultats suivent, au bénéfice des équipes, des clients… et de l’entreprise.

Oui, très clairement. Le recrutement de nouveaux donateurs est devenu un vrai défi. Ils sont sollicités de toutes parts : téléphone, porte-à-porte, street marketing, digital, print…
Cette saturation crée une forme de fatigue, qui impacte directement la prospection. Et les taux d’attrition des donateurs augmentent chaque année.

Aujourd’hui, on ne peut plus se contenter de méthodes classiques. Il faut innover, adapter nos approches, affiner nos ciblages pour maintenir l’engagement sur le long terme.

Mon parcours chez ADM Value m’a appris à mieux gérer le stress, à prendre du recul, à écouter davantage…
Cela m’a aidé à devenir plus structuré dans ma vie personnelle, et à trouver un meilleur équilibre.
Je me sens épanoui, professionnellement et humainement.

Je dirais deux mots : authenticité et persévérance.

Dans le secteur caritatif, la relation humaine est au cœur de tout. On ne vend pas un produit, on défend une cause. Et pour créer un lien sincère avec un donateur, il faut d’abord être soi-même. Pas de script miracle : ce qui fait la différence, c’est votre sincérité, votre capacité à écouter, à parler avec conviction, à incarner ce que vous dites. Un donateur sent très vite si vous êtes dans une démarche authentique ou non. C’est cette transparence, cette simplicité, qui crée la confiance.

Mais il faut aussi être persévérant. Ce métier demande de la constance, du mental. On fait face à des refus, à des moments de doute, à des journées plus difficiles que d’autres. Ce n’est jamais évident de défendre une cause au téléphone. Pourtant, il faut garder le cap. Alors soyez vous-même. Accrochez-vous. Et souvenez-vous pourquoi vous avez choisi ce métier.

Je souhaite continuer à évoluer dans le management, avec davantage de responsabilités.

Mais surtout, je veux accompagner les équipes dans leur réussite. Un manager, selon moi, ne réussit jamais seul. Sa réussite passe par celle de ses collaborateurs.